Do-Ho Suh (1962) imagine et conçoit d’étonnantes sculptures architecturées avec du tissu. Ses installations à grande échelle sont des reconstitutions cousues main des habitations dans lesquelles il a vécu. Un travail méticuleux et fastidieux qui évoque la mémoire, la migration et l’idée de ce que l’on appelle un « chez soi ». Marjoleine Boonstra suit l’artiste à l’oeuvre dans dans un appartement à New York et dans la maison traditionnelle de ses parents en Corée dont il a fait une réplique tridimensionnelle en soie.